En finir avec « Parler Mal »
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En 2019, Gabriel Robichaud amorce avec Bianca Richard un projet de docu-fiction théâtral sur l'insécurité linguistique intitulé Parler mal. Véritable boîte de Pandore, le projet de longue haleine, qui prend vie sur les planches en mai 2024, aura auparavant deux vies complémentaires et indépendantes sur des médiums distincts: Parler mal, le balado (2021) et Parler mal, le long-métrage documentaire (2023). Au travers de cette quête, Robichaud prend conscience de l'omniprésence de la place de la langue comme enjeu et objet de discours dans sa pratique artistique depuis ses débuts, et du moment charnière d'affirmation linguistique et identitaire qui découle de ce processus. Débute alors l'idée d'un nouvel ouvrage, un essai écrit en solo, qui traite de cette question, avec comme titre provisoire En finir avec Parler mal.
Gabriel Robichaud est un artiste multidisciplinaire de Moncton qui a amorcé son parcours professionnel artistique en 2007. Fort d'un parcours académique en art dramatique à l'Université de Moncton, sa pratique multidisciplinaire le mène à toucher à la fois à la scène, à l'écriture (poésie/théâtre/prose/chanson/scénario/chroniques) et la mise en scène. Son choix d'ajouter une dimension politique à sa pratique, jumelé à des prises de positions sur la place publique, l'amène aussi à traiter de divers sujets concernant, les arts, la culture et la langue, particulièrement dans les médias. Sa présentation cible deux aspects au coeur des questionnements liés à notre programmation, c'est-à-dire les enjeux liés à la langue parlée dans la culture néo-brunswickoise, mais également le parcours d'une oeuvre et d'une réflexion sur la langue en art qui se déploie en plusieurs temps, à travers différents médiums, une approche distincte de la création qu'il est important de souligner, d'étudier et d'approfondir.